Vous voulez vous construire un patrimoine immobilier susceptibles de vous générer des revenus passifs ? Vous souhaitez avoir une entrée d'argent supplémentaire ? L'investissement en SCPI pourrait bien vous aider à réaliser vos rêves. Dans cet article, nous allons nous pencher sur les différentes manières d'investir en scpi.
L'investissement à crédit
Un investissement scpi peut prendre la forme de parts achetées par le biais d'un crédit bancaire. Cela signifie que vous pouvez intégrer le marché immobilier même si vous ne disposez pas de la totalité du capital. Un faible auto-financement peut même jouer en votre faveur puisque les personnes qui demandent un crédit pour acheter des parts, relativement coûteuses, de SCPI ont droit à un ce qu'on appelle : « l'effet de levier ». Cette expression désigne un profit dit référentiel entre le coût de l'emprunt généralement bas et celui du rendement. De cette manière, les loyers seront utilisés pour payer les mensualités du crédit. Notez, par ailleurs, que ce type de crédit offre des avantages fiscaux considérables.
Le propriétaire a dès lors la possibilité de diminuer de ses revenus les frais liés à la constitution et prise en charge du dossier du crédit. Les intérêts bancaires sont également déduits en l'absence de toute limitation de montant ou de la durée de l'emprunt. Cette alternative vous permet également de soustraire le montant de l'assurance. Pour finir, cette option s'adresse surtout à ceux qui sont tentés par l'aventure immobilière et qui ne dispose pas des ressources requises pour se constituer un capital.
Pour plus d'infos, rendez-vous sur :"portail-scpi.fr"
L'investissement au comptant
Comme son nom l'indique, cette alternative exige un paiement au comptant. Pour y être éligible, vous êtes donc dans l'obligation de posséder un capital. Notez que la somme minimale est de 5000 euros, ce qui signifie que le capital réclamé est à la portée de la plupart. La sélection scpi au comptant est intéressante dans la mesure où elle vous permet de bénéficier d'un revenu trimestriel complémentaire, et ce dès le premier mois d'acquisition du bine immobilier.
Les revenus dégagés sont soumis à un système fiscal spécifique imposant un impôt sur le revenu en guise de titre foncier et un prélèvement social d'une valeur de 17,2 %. Cependant, seule la tranche marginale peut déterminer la taxation, celui-ci variant d'un profil d'investisseur à un autre. Dans certains cas, il vaut mieux opter acheter des parts SCPI à travers une assurance-vie surtout su la fiscalité devient, par ce biais, plus avantageuse.
L'investissement via l'assurance-vie
Il est difficile de répondre à la question de la meilleure scpi. Néanmoins, des arguments pertinents en faveur de l'investissement via l'assurance-vie pourrait bien vous convaincre de choisir cette option. Dans ce cas de figure, les revenus générés à travers cet investissement sont soumis, non pas au système de fiscalités des titres fonciers, mais à celui des contrats d'assurance-vie. L'investisseur n'aura donc pas à payer d'impôts sachant que les parts revêtent la valeur d'unités de comptes et qu'elles sont soumises aux prélèvements sociaux uniquement lorsque le bien immobilier est racheté de manière partielle ou totale. La fiscalité avantageuse de cette alternative apparait dans l'abattement d'un montant compris entre 4600 et 9200 euros. Cette facilité concerne les couples ayant signé leur contrat d'achat de parts depuis plus de 8 ans.
Un prélèvement forfaitaire est aussi appliqué. Il permet de bénéficier de 7,5 à 35% de rabattement si le dossier a été déposé avant le 27 septembre. Il est important de rappeler que l'investissement via l'assurance-vie est soumis à la nouvelle formalité d'impôt dans le cadre de la fortune immobilière. Cependant, vous ne pouvez pas financer cet investissement par crédit. Vous devez détenir le capital initial en liquidité sur votre compte épargne.
L'investissement en nue-propriété
La scpi de rendement en nue-propriété autorise un démembrement grâce auquel un bien immobilier est officiellement détenu par 2 personnes. Le propriétaire, appelé aussi dans le jargon immobilier « usufruitier » a l'entière liberté de disposer de son bien. Il peut soit y habiter soit le louer et dégager des revenus passifs. En d'autres termes, c'est le nu-propriétaire qui s'octroie tout contrôle sur son bien immobilier.
Il convient de rappeler que le démembrement peut s'appliquer de 2 manières différentes. La première consiste à donner la pleine propriété du bien après le décès de l'usufruitier. A cette formule appelée « viager » s'ajoute une deuxième dite temporelle. Elle implique un démembrement permettant de confier la pleine propriété dans un délai compris entre 5 et 15 ans. De cette manière, le nu-propriétaire a la possibilité de construire son patrimoine sans devoir payer la totalité des parts.